Flaneurz revient sur le projet e-commerce réalisé avec notre équipe. Bilan et avis de Florian, le fondateur, après la sortie du site !
Bonjour Florian, peux-tu nous dire comment est né le projet Flaneurz ?
Bonjour ! Flaneurz est né d’un rêve d’enfant, celui de pouvoir greffer des roulettes sous des chaussures qui à la base sont juste faites pour marcher. On prend la chaussure, on modifie sa semelle pour y insérer un système mécanique qui permet de la rendre clipsable sur un châssis de patin à roulettes. Et ce rêve, je le partage avec beaucoup de gens qui patinent, parce qu’à l’époque il fallait avoir une deuxième paire de chaussures dans son sac pour prendre le métro ou entrer dans un magasin. Je me suis associé notamment avec Arnaud, ingénieur des Arts et Métiers qui a apporté ses connaissances en conception de projets mécaniques et en industrialisation pour arriver à fabriquer ce système mécanique qui est désormais breveté et qu’on commercialise depuis le mois de juin 2016 sur notre e-shop, et on commence aussi une activité en B to B. Des promesses à venir !
Quels ont été vos premiers objectifs dans la mise en place de ce site e-commerce ?
On savait dès le début qu’il fallait que nous vendions en direct pour des questions de marge. C’est compliqué de passer par la distribution même si c’est quelque chose qu’on commence à faire désormais. Il nous fallait un outil commercial pour distribuer nos produits, on a choisi de le faire sur internet plutôt que d’avoir une boutique physique. Ça nous permet de toucher une clientèle internationale (30 pays). Nous voulions donc un outil de commerce dans plusieurs langues, qui soit simple, avec une belle ergonomique, et qui représente notre image de marque, au design plutôt minimaliste.
En complément de cet aspect e-commerce, nous avions besoin – toujours pour développer notre image de marque – avoir une partie où nous pouvions mettre du contenu pour placer notre marque comme une marque qui a des valeurs, qui représente une culture. D’où le blog qu’on alimente régulièrement. La partie contenu était une partie importante pour nous.
Quelle offre proposez vous aujourd’hui et quelles sont les nouveautés à venir ?
Notre collection permanente se constitue de 4 modèles différents de différentes marques, différents prix, différentes finitions de patins à roulettes détachables et nous allons maintenant mettre en place 3 nouveaux produits. Grâce à Buy The Way qui nous a formé, on est capable de mettre en place nous-même nos pages produits, mettre les SKU en place, de faire en sorte que la gestion des stocks se passe bien, on est donc relativement indépendants en ce qui concerne l’administration de notre site web. Cependant, pour les développements plus importants, nous sollicitons l’agence Buy The Way, nous avons notamment le développement d’une offre qui s’appellera « Send Your Shoes », qui permettra aux gens de nous envoyer leur chaussures pour qu’on les transforme pour eux et on aimerait – un petit peu à l’image du site de NIKEiD – que les gens puissent prévisualiser leur patins en chargeant l’image de la chaussure qu’ils veulent envoyer. C’est un développement assez lourd à réaliser – c’est vraiment pour proposer la customisation, la personnalisation aux clients et qu’ils puissent, avant même que le patin soit fabriqué, voir et choisir les différentes finitions. Ça c’est un projet à venir qui va demander pas mal de travail en collaboration avec Buy The Way.
Ça veut dire que n’importe quelle paire de chaussure va pouvoir être transformée en patin ?
Ça passera par une phase de validation. Dans un premier temps, les gens nous enverrons une photo ou un lien présentant les chaussures, et nous allons pouvoir leur dire si la modification de la semelle est réalisable. Ça représente 70% à 80% des chaussures qui sont sur le marché. @Chloé : « Les Stan Smith que tu as aux pieds, par exemple, ça pourrait le faire »
Comment se sont passées les relations avec l’équipe de l’agence Web de Teclib, Buy The Way ?
On a sollicité plusieurs agences, avec plusieurs critères. Un des premiers critères était de pouvoir être rapide, on a monté le site en deux mois / deux mois et demi, entre le moment où on se rencontre, le devis, le cahier des charges et la mise en ligne du site. Buy The Way a été l’agence la plus réactive en terme de temps, de réactivité, de compréhension des besoins de Flaneurz. Ils ont aussi pu nous dire que le développement de la brique « Send Your Shoes » allait être conséquent et difficile à réaliser dans le temps imparti, et qu’il valait mieux le garder pour une deuxième version du site. Ils nous ont demander de hiérarchiser nos priorités pour pouvoir tenir nos délais. Ensuite, c’était de bien définir le cahier des charges, bien définir les besoins pour arriver dans le délai imparti à quelque chose d’utile et quelque chose sur lequel on puisse être indépendant. Nous avons demandé une partie formation à Buy The Way pour pouvoir gérer nous-même le site sans avoir à toujours faire appel à eux. On nous a proposé plusieurs solutions e-commerce, on a choisi Magento, et on a choisi de mettre en place différents modules pour pouvoir optimiser l’expérience utilisateur et notre gestion en back-office. On continue à développer ça en partenariat avec Buy The Way, en essayant d’être indépendant sur cet outil.
Quel est le bilan aujourd’hui après la sortie du site en juin 2016 ?
Depuis la sortie du site en 2016, on a fait plus de 600 ventes, publié une quinzaine d’articles ; la solution PayPal, la solution Mercanet marche bien. On a pu synchroniser le Magento avec Dolibarr qui est un ERP, en vue de centraliser les facturations, d’optimiser la gestion des stocks. Il y a encore du travail dessus parce qu’on a un produit qui est composé de 23 pièces, donc on aimerait qu’il y ait une réelle incrémentation des stocks à chaque fois qu’il y a une vente sur Magento. On a besoin d’un back office le plus optimisé possible qui nous permette de bien gérer les stocks.
On a aujourd’hui 7 modèles dans 17 pointures, la gestion des stocks c’est le nerf de la guerre de notre activité puisqu’il en faut beaucoup pour pouvoir proposer un large choix à nos clients.
Qu’avez vous appris de cette première expérience e-commerce ?
Ce qui est rigolo et ce qui a joué aussi dans le choix de l’agence Buy The Way, c’est qu’il y avait dans l’équipe, un développeur (qui n’a pas travaillé en direct sur notre projet mais qui a donné des coups de mains) avec qui on avait une relation privilégiée. Il a contribué à notre campagne de Kickstarter qu’on avait lancée 1 an avant où l’on avait proposé nos produits en pré-vente. C’était très appréciable pour nous, d’avoir dans l’équipe qui monte notre site internet, quelqu’un qui à l’époque attendait encore notre produit (il a été livré pendant qu’on travaillait ensemble) qui se projette sur le produit, qui le connait bien, ça a pu faire en sorte qu’il ait une écoute et qu’il puisse aller au devant de nos besoins.
Ensuite ce qu’on a appris, c’est que c’est pas mal de boulot, on apprend aussi grâce à la formation qui a été faite par Buy The Way à utiliser nous-même le site, on apprend que parfois on a des limites, que c’est important de continuer à être accompagné. On sait que pour des petites questions, on peut passer un coup de fil et avoir les réponses – après pour les besoins plus spécifiques on met en place des devis. On apprend qu’il faut être indépendant mais qu’il faut savoir aussi demander à des experts quand on atteint nos limites.
Que retirez vous de cette collaboration avec l’agence Buy The Way ?
Pour nous cette collaboration est positive, il y a eu des moments de tension parce qu’on était contraints par le temps. Ce qu’on a vu, c’est qu’on avait une date, et cette date a été tenue, un développeur est venu le jour du lancement, dans notre bureau pour les derniers réglages, les petits couacs ont été vite réglés.
Ce qu’on apprend, c’est que quand on donne notre bébé à construire à une agence, il faut pouvoir être disponible aussi pour pouvoir répondre à leurs interrogations, savoir solliciter l’équipe, savoir bien définir les besoins pour arriver à un résultat qui soit le plus satisfaisant possible.
Chloé